06/06/2008

Mélopée

Emeric
ce que j'arrivais pas à énoncer dans notre conversation sur la musique, c'est que dans la poésie et dans les images (j'espère) il se joue un drame, quelque chose de noir et parfois d'une clarté incroyable, d'où mes envies de revenir aux sons sombres de Grenze, mais aussi de sentir ces effets accoustiques dont on parle. De là viendra la légèreté et la clarte des sons, sans doute...
Sur Le temps et l'écume de Gérard Grisey (que je t'avais fait entendre pour Grenze) : "schématiquement, cette musique, navigue entre la musique des baleines, celle des hommes et celle des insectes. Le même geste(rythme-bruit-son tenu-spectre) est passé au crible de ces temps relatifs et si éloignés l'un de l'autre qu'une cellule d'une seconde peut devenir un processus formel qui recouvre presque la durée totale de l'oeuvre. Toute combinatoire entre ces temps est possible, mais le doute subsiste quant à la perception qu'on peut en avoir..."

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